Dang |
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Note du solfège Balinais :
| (a) |
Dernière note dans les gammes pèlog pentatoniques. Elle correspond au chiffre 6 du système de notation numérale 12356 moderne (5 dans la 12345 Balinaise moderne). Elle précède ding (ou dong dans le saih bebonangan tétratonique) et suit dung, comme illustré par le schéma :
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| Mais encore : Registres des instruments de Tarangga Kañcana. |
| (b) |
Quatrième note de la gamme seléndro. Dans le saih angklung tétratonique, c'est la troisième. Elle précède ding et suit dung. |
| (c) |
La gamme pèlog heptatonique des gamelans gambang et salunding a deux notes appelées 'dang' : dang ageng (dang bas) est la troisième note, et dang alit (haut dang) est la sixième. Le dang bas précède dèng et suit le dong bas. Le haut dang précède le haut dong et suit dung. |
| (d) |
Deuxième note du saih jègog tétratonique. Elle précède ding et suit dung. |
- Dang cenik ou dang alit : Hormis l'usage en (c), désigne dang dans l'octave supérieure suivante.
- Dang ageng : Hormis l'usage en (c), désigne dang dans l'octave inférieure précédente. Aussi dang gedé.
- Saih dang : Dans les gamelans gambang et salunding, c'est le nom d'un "mode"/gamme. Saih dang cenik est aussi une gamme dans ces ensembles.
La syllabe s'utilise dans l'imitation vocale de gamelan prononcée aussi ndang, nang, na, nda et même juste a.
Dang peut aussi s'utiliser dans le nom d'une composition, étant un des mots du titre.
Voir aussi :
Étymologie
La nature onomatopéique est évidente quand on pense à un son de percussion d'origine métallique. Même des mots français comme ding, dring dénotent des sons de cloche.
Au sujet des syllabes balinaises, Ernst Schager a écrit que leur utilisation pourrait refléter une pratique des arts vocaux balinais d'autrefois où chaque voyelle se chante dans sa note correspondante.
